Une hépatite aiguë touchant les enfants inquiète actuellement les médecins. Voici, à la date du dimanche 24 avril, toutes les informations récoltées au sujet de cette maladie infantile encore mystérieuse.
L’OMS a évoqué cette maladie pour la première fois le 15 avril 2022. Les premiers cas de cette hépatite aiguë d’origine inconnue ont été identifiés en Grande-Bretagne et en Irlande du Nord.
À la date du 21 avril, l’OMS décomptait 169 cas répartis dans 11 pays européens et aux États-Unis.
Les enfants touchés sont âgés de 1 mois à 16 ans.
Deux cas ont été identifiés en France, un en Belgique, entre autres.
17 enfants ont dû une subir une transplantation du foie. Un décès a été signalé.
Les symptômes sont gastro-intestinaux (douleurs abdominales, diarrhées, vomissements) avant qu’une inflammation du foie soit découverte. La majorité des enfants touchés ne présentaient pas de fièvre.
Les virus qui causent généralement une hépatite aiguë (A, B, C, D et E) n’ont été détectés dans aucun des cas.
L’adénovirus, un virus qui se transmet en touchant des objets contaminés ou par des gouttelettes respiratoires, est soupçonné. L’adénovirus existe sous 50 formes différentes, dont 40 peuvent infecter l’être humain. Il est très fréquent chez les enfants. C’est lui qui donne des gastros, des cystites, des conjonctivites…
L’adénovirus de type 41, connu pour donner des gastroentérites combinées à des difficultés respiratoires, est peut-être responsable de cette flambée mystérieuse d’hépatite. Pour l’OMS, l’adénovirus de type 41 n’a cependant jamais été associé à un tel tableau cliniques.
Les scientifiques n’excluent ni l’émergence potentielle d’un nouvel adénovirus ni une éventuelle responsabilité du Covid 19. Les vaccins contre le Covid ne seraient pas le problème: la grande majorité des enfants touchés par cette hépatite aiguë n’ont pas été vaccinés.
Il faut s’attendre à ce que d’autres cas soient signalés avant que la cause de la maladie soit confirmée.
Lisez le dernier rapport de l’OMS (en anglais) ici.
