Lover, Stalker, Killer: L’ex de l’extrême sort le vendredi 9 février sur Netflix et il s’agit d’une histoire vraie dont vous n’avez probablement jamais entendu parler.
L’histoire vraie de Lover, Stalker, Killer
Ce documentaire raconte l’histoire vécue par un mécanicien du Nebraska, Dave Kroupa. Il y a quelques années, Kroupa était inscrit sur une appli de rencontres. Le but? Faire des rencontres légères, sans promesse d’exclusivité. Il était séparé de la mère de ses enfants depuis peu. C’est la première fois qu’il se retrouvait seul depuis longtemps.
Liz Golyar, son match du moment, était prévenue: elle savait que Dave Kroupa laissait la porte ouverte à autre chose, ou plutôt à d’autres femmes.
Quand Cari Farver a poussé la porte de son atelier, six mois plus tard, Dave a immédiatement été charmé. L’attirance était réciproque: ils ont passé la nuit ensemble. En partant, Cari Farver a croisé Liz Golyar, passée à l’improviste, devant la porte de l’appartement. Dave n’était pas inquiet: il avait été honnête, il a donc continué à garder contact avec les deux femmes.
Mais cette brève rencontre allait avoir des conséquences à long terme pour tous les trois.
Un harcèlement qui a duré des années
Deux semaines plus tard, Cari Farver a suggéré à Dave qu’ils emménagent ensemble, ce qu’il a refusé. L’échange a eu lieu par SMS. Cari, énervée, a répondu presque immédiatement: « Très bien, je te déteste. Je sors avec quelqu’un d’autre. Je ne veux plus te voir. »
C’est là que le cauchemar a commencé. Cari Farver s’est mis à l’inonder de messages injurieux, cruels et inquiétants. « Mon activité préférée est de rester dehors et de te regarder fixement », « Je te déteste tellement que je voudrais te planter un couteau dans le coeur », « Je détruirai ta vie et je te priverai de ton bonheur ». Cari Farver était en roue libre.
Dave Kroupa a changé de numéro plusieurs fois mais Cari Farver parvenait toujours à le retrouver. Elle s’est mise à harceler son ex, Amy Flora, avec lequel il a eu deux enfants. Elle a tenté d’atteindre à peu près toutes les personnes de son entourage.
Dans les années qui ont suivi, Liz Golyar a vu sa maison cambriolée, vandalisée, incendiée. Cari Farver a admis qu’elle était responsable de tout ce qui arrivait à Dave et à ses proches et elle lui a promis de faire pire encore.
Quelque chose n’allait pas… Mais quoi?
Sauf que… Cari Farver avait beau envoyer des SMS ignobles à tout le monde, elle ne se montrait plus. Nancy Raney, sa mère, a contacté la police, leur expliquant que Cari était bipolaire, sous traitement, mais qu’elle semblait avoir disparu. Elle n’est pas venue au mariage de son demi-frère, elle a raté le quinzième anniversaire de son fils, les funérailles de son père.
Nancy était désemparée: elle continuait à recevoir des messages de sa fille mais celle-ci refusait de lui parler. Les messages sont devenus agressifs. Ils étaient truffés de fautes de grammaire et d’orthographe. Ce qui ne cessait de la surprendre, sa fille étant très à cheval là-dessus généralement. Elle savait que quelque chose n’allait pas. Mais quoi?
Le twist incroyable
Au printemps 2015, deux ans et demi après le début du harcèlement de Dave Kroupa et ses proches, deux policiers de l’Iowa ont décidé d’enquêter volontairement. Ils ont repris l’affaire dès le début. Ils ont très vite remarqué que Cari Farver n’avait fait aucun retrait d’argent au cours des derniers mois. Parmi les détails qui ont intrigué les deux enquêteurs, il y a l’importance que Liz Golyar avait dans cette étrange affaire. « Elle était devenue une cible de harcèlement. Son nom figurait dans tous les rapports. » Alors qu’avant ça, elles ne se connaissaient pas.
Les policiers ont compris que ce n’était pas Cari qui envoyait ces messages incendiaires mais quelqu’un se faisant passer pour elle. Et cette personne… C’était Liz. L’enquête a révélé qu’elle avait téléchargé une application qui lui permettait de programmer ses futurs messages. « Elle se faisait envoyer des messages en se faisant pour Cari et ils arrivaient sur son portable alors qu’elle se trouvait avec Dave. » Jamais il n’aurait pu la soupçonner.
« Le harcèlement était son occupation à plein temps »
Selon la police, Liz a dû passer entre 40 et 50 heures par semaine à se faire passer pour Cari. « C’était une occupation à plein temps pour elle. » Au cours des années de harcèlement, elle a volé l’arme de son amant, s’est tiré une balle dans la jambe en tentant de faire accuser son ex-femme. Elle a incendié sa propre maison, laissant ses animaux de compagnie mourir à l’intérieur.
Liz a été arrêtée le 22 décembre 2016 pour meurtre au premier degré. Pour la police, il ne fait aucun doute que Liz a tué Cari. Des photos explicites ont été retrouvés dans son téléphone. Elle a été condamnée à la prison à vie. Elle purge actuellement sa peine dans une prison pour femmes dans le Nebraska. Mais elle toujours clame son innocence et le corps de Cari n’a jamais été retrouvé.
Ce que nous rappelle l’histoire vraie de Lover, Stalker, Killer
Le documentaire Netflix qui est consacré à l’affaire est surprenant parce qu’on pense d’abord que Liz est victime du harcèlement. On apprend ensuite que c’est elle qui l’a commis. On ne connait rien de ses motivations. Les réalisateurs ont tenté de joindre Liz en prison mais leur demande d’interview a été rejetée. Ils en ont presque été soulagés. « Je n’aurais pas voulu glorifier une sortie de génie maléfique. Je ne voulais pas lui donner du crédit pour ses talents douteux. »
Lover, Stalker, Killer est une histoire vraie qui nous rappelle qu’on ne connait jamais vraiment les gens que l’on fréquente.
D’autres recommandations de programmes à voir sur Netflix
Abonne-toi à ma newsletter TRANSPARENTE pour recevoir un mail de ma part chaque dimanche. J’y parle en toute honnêteté (encore plus qu’ici) de ma vie de maman.
Rejoins-moi sur Instagram, Facebook, YouTube et Pinterest. Si tu aimes le blog, tu peux aussi me payer un café pour le soutenir. Enfin, tu peux également te procurer mon Guide de la Belgique en famille qui rassemble 100 activités à faire en famille à travers tout le pays et mon livre Journal de Bord d’une maternité décomplexée.