À savoir avant d’être maman: la vérité qu’on m’avait cachée

by seayouson

On a beau être préparée à la grossesse et à l’accouchement, on n’est en réalité préparée à rien: voilà les choses à savoir avant d’être maman, les choses que j’aurais voulu savoir avant d’avoir un enfant.

On m’avait parlé de la douleur de l’accouchement, du manque de sommeil, des kilos de grossesse difficiles à perdre, des discussions agacées que ça pouvait générer dans mon couple, du temps qui allait se mettre à galoper et de l’amour immense que j’allais ressentir.

Elles étaient des milliers à être passées par là avant moi et autant à avoir toute la légitimité de me conseiller. Mais on a oublié de me parler d’un truc lancinant, omniprésent, envahissant, étouffant.

Qui me reviendrait parfois en pleine face avec violence ou qui s’infiltrait mine de rien dans mon quotidien. Voici les choses que j’aurais voulu qu’on me dise avant d’avoir un enfant.

Devenir mère génère une frustration immense

Personne ne m’a dit à quel point devenir mère générait une frustration immense. Une frustration qui donne envie de hurler, de claquer une porte ou de pleurer. Je ne répèterai pas à quel point j’aime mon fils. C’est évident.

Vous pourriez penser que je regrette d’être devenue maman ou que je n’étais peut-être pas faite pour être mère mais non, je ne regrette rien. Je referais tout pareil. Mais à croire que le sujet est tabou ou secret.

Peut-être que mes copines ne m’ont rien dit pour ne pas m’effrayer? Peut-être que je ressens les choses avec un peu plus d’intensité que la moyenne?

Quoiqu’il en soit, je ne me suis jamais sentie à ce point tiraillée entre mes convictions et mes envies d’avant et ce que la maternité impose.

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Au début, c’était plus facile, ça m’interpellait moins. Bébé, Ezra venait avec nous au resto. Il traînait dans sa poussette les pieds probablement en éventail dans son petit pyjama tout doux.

Je trinquais pour l’apéro tranquillement avec lui contre mon coeur, dormant bien au chaud et à poings fermés dans l’écharpe de portage.

Je le déposais chez nos proches pour quelques heures l’esprit tranquille en sachant qu’il était sous bonne garde et qu’il ne se rendait pas vraiment compte de mon absence. Et puis, il a grandi, les habitudes se sont créées et il s’y est attaché férocement.

Lisez aussi: À toi, la maman dont l’enfant est malade cette semaine…

Être mère, c’est le bonheur oui mais…

Il a commencé à savoir ce qu’il voulait, à aimer être chez lui, à vouloir son lit à lui pour dormir, à pleurer en me voyant partir. Je suis une mère. Je l’aime.

Je lui épargne donc les moments désagréables, j’évite de le traîner dans les endroits qui ne sont pas adaptés pour les enfants parce que c’est pénible pour tout le monde, pour lui, pour nous et pour ceux qui nous entourent, qui sont là pour profiter et qui n’ont rien demandé.

Je passe ma vie à penser à son bien-être. Le voir heureux me rend heureuse mais… Il y a toujours un mais dans l’histoire. Ça ne me suffit pas.

Je suis une mère mais je veux rester une femme. Je veux travailler au moment où l’inspiration se fait sentir sans devoir garder un oeil sur l’horloge, sans devoir attendre qu’il aille se coucher, sans être interrompue parce qu’il veut ses crayons et qu’il ne sait pas les attraper.

Je veux porter mon T-shirt blanc, celui qui me fait des jolies épaules, l’intemporel, qui fait toujours son petit effet, plus longtemps que dix minutes (après, il y a d’office une trace de doigt pleine de chocolat).

ce que j'aurais voulu savoir avant d'avoir un enfant
Accoucher, c’est une chose à laquelle une future maman est préparée. Mais rien ne la prépare à ce qui suit. Devenir maman est un challenge de chaque instant. Voici ce qu’il y a vraiment à savoir avant d’être maman.

Je veux sortir quand ça me chante

Je veux aller au cinéma sans devoir passer quatre coups de fil avant pour trouver quelqu’un de disponible pour garder mon fils, faire l’amour le matin (ouais ouais), manger chaud.

Je dirais même, si j’ose, manger chaud ET ne pas devoir essuyer une bouche, ramasser une cuillère, rattraper un coude in extremis avant la chute et avant même ma première bouchée.

Sortir prendre l’air cinq minutes sans devoir expliquer où je vais et pourquoi, prendre une douche sans devoir ramasser deux petits canards, une petite voiture et une canne à pêche avant.

Lisez aussi: Mon enfant, voici toutes les choses pour lesquelles je t’aime

J’ai envie de dire « putain » si ça me chante, de garder mes chaussures à l’intérieur même si ça fait du bruit, de manger le dernier morceau de gâteau.

Parce que oui, il est vachement bon et non, je n’ai pas toujours envie de partager. J’ai envie de traîner à table, de prendre le temps de petit-déjeuner sans répéter, inlassablement, « les fruits d’abord, la tartine au chocolat après », de savourer mon verre de vin sur cette terrasse au soleil, d’avoir une conversation d’adulte sans être interrompue tous les trois mots.

J’ai envie de pousser mon caddie tranquille en réfléchissant à ce que je veux acheter sans devoir empêcher une petite main de faire un strike avec les bouteilles de bières ou de jeter un oignon par terre parce qu’il a cru que c’était un ballon.

J’ai envie de sortir de chez moi l’épaule libérée des kilos de biberons, langes et jouets en tout genre, en me foutant complètement de ce qu’on va manger et quand.

Quand on devient maman, la liberté n’a plus le même goût

Ça parait con. Ça parait futile. Mais ça devrait faire partie des choses à savoir avant d’être maman. On ne m’a jamais dit avant que la liberté n’avait plus jamais le goût.

Que même quand on arrive enfin à s’accorder quelques heures de solitude, de tranquillité, d’égoïsme, appelez ça comme vous voulez, on sait que notre temps est compté et on en profite à moitié.

On ne m’avait jamais parlé de cette responsabilité écrasante qui va de pair avec l’amour et qui ne nous quitte jamais.

La chose à savoir avant d’être maman: avoir un enfant, ça change tout et c’est dur

J’aurais voulu savoir. On m’a dit: « Tu verras… », « C’est tendu parfois ». J’aurais voulu qu’on me le dise clairement.

Ça n’aurait pas été moins douloureux ou moins présent. Mais j’aurais su alors que je n’étais pas seule, que ressentir ça ne voulait pas dire pour autant que j’étais une mauvaise mère et que je n’aimais pas mon enfant. Il m’a fallu presque deux ans pour le comprendre et l’accepter.

Avoir un enfant, ça change tout, et si la maternité apporte une nouvelle dimension à notre vie, ça ne veut pas dire que celle dans laquelle on vivait avant d’être mère n’était pas moins passionnante. Je n’en ferai jamais le deuil. Je refuse de le faire.

à savoir avant d'être maman

Je suis devenue maman mais je ne renoncerai pas à ce que je suis

Je préfère être tiraillée au lieu de renoncer à celle que j’étais avant, à mes rêves, à mes objectifs, à ma jeunesse quelque part. Je pense que c’est justement ça qui fera que mon fils, un jour, me regardera avec curiosité, intérêt et fierté.

Je ne ferai jamais partie des gens qui noirciront le tableau, qui diront que tu ne peux « plus partir en vacances où tu veux » ou « comme tu veux ».

Je continue à voyager avec mon jeune enfant en inventant de nouvelles façons le faire et en trouvant des compromis entre mes envies profondes et les besoins de mon gamin.

Parfois, je tente des trucs en croyant que c’est possible alors que ça ne l’est pas, mon fils râle, il me gâche le moment que je me réjouissais de passer et je lui en veux.

à savoir avant d'être maman

Mais c’est pas grave. Ça fait partie de la vie et de l’amour. Il y a des hauts souvent, et des bas de temps en temps. Ça fait des souvenirs quand même et plein de choses apprises puisque c’est en se trompant qu’on avance et qu’on explore nos limites.

Je ferai partie de celles qui vous diront: « Profite… » Pas avec condescendance ou mépris mais avec une vraie volonté d’accompagnement, de passage de flambeau.

La liberté qu’on a quand on n’a pas d’enfant est précieuse et on ne s’en rend vraiment compte qu’après coup, quand la porte est définitivement fermée.

Je m’adresse donc à celles qui regardent parfois leur montre en jouant aux cubes et qui ont envie d’aller boire un verre un mardi soir comme avant au lieu de bouquiner parce qu’elles ont un bébé à garder: luttez.

Aimez vos enfants mais luttez contre la fatigue, la paresse, les convenances, les avis des frustré(e)s. Vivez à fond, pour vous, pour votre progéniture et votre moitié. Une mère épanouie est avant tout une femme épanouie. Et si personne ne vous l’avait dit avant, vous le savez désormais: vous n’êtes pas seule.

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41 comments

Pimpf 27 décembre 2017 - 10 10 36 123612

C’est effectivement un passage avant / après qu’on a du mal à envisager . J’ai connu aussi des parents qui n’ont rien voulu changer à leur mode de vie, mais aussi au détriment de leur relation avec l’enfant … difficile à faire comme choix et cela reste une approche personnelle , pas évidente à gérer ni même à partager, on profite des choses autrement tout en essayant de se garder des moments pour soi, seul ou à deux / en couple ,cela permet de sortir la tête sous l’eau mais ce n’est pas toujours évident. En tout cas un très beau témoignage. Bonnes fêtes de fin d’année.

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seayouson 27 décembre 2017 - 16 04 22 122212

Merci et c’est sûr: ce n’est pas toujours tout rose! Heureusement, la chose magique, c’est que les moments de frustration intense sont contrebalancées par des moments d’amour fou et de rigolades. Ca adoucit la frustration… Bonnes fêtes! 🙂

Reply
Estelle 27 décembre 2017 - 15 03 12 121212

Hello
Je trouve ton article très courageux. Peu de maman ose dire ces choses là dans ce monde ou tout est merveilleux.
Je ne suis pas maman pour certaines raisons et aussi pour ce que tu décris. Je fais partie de ces femmes qui ne veulent pas d’enfant …Ô sacrilège mais j’assume….Je pense qu’avoir un enfant change tout une vie comme tu le décris si bien et moi je n’étais pas prête à changer cette vie.
Je te souhaite plein de bonheur dans ta vie de femme et de maman.
Estelle

Reply
seayouson 27 décembre 2017 - 16 04 20 122012

Merci! Je trouve ça tellement dommage que certains te jugent parce que tu ne veux pas d’enfant. Il y a un tas de façons d’être heureux et ca ne passe pas forcément par la maternité. Ton choix est tout aussi respectable qu’un autre. Plein de bonheur à toi aussi…

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goldorette 27 décembre 2017 - 16 04 45 124512

Tu as su trouver les mots. C’est exactement ce que je ressens mais je n’aurais pas su l’exprimer si bien. On m’a dit de faire le deuil de ma vie d’avant mais je n’y arrive pas même si ce serait peut-être plus facile, que j’accepterai mieux les choses. J’avoue que j’en parle beaucoup à mes amies et copines car effectivement on ne m’avait pas prévenue et je suis tombée de haut. Je vivais peut-être dans un monde de bisounours mais la chute a été rude avec une belle dépression post-partum… Mais bon malgré tout j’adore mon rôle de mère et ne serai pas contre un deuxième 😉 mais pas tout de suite.

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seayouson 27 décembre 2017 - 16 04 54 125412

Voilà, on est moins seules! Ca fait déjà du bien de le savoir hein! 😉 Et non, pas de deuil… même si celle qu’on était avant à moins son mot à dire, par pitié, laissons la s’exprimer! Je ne pense pas que tu vivais dans un monde de Bisounours mais c’est mal vu de dire ces choses-là. Les gens sont gênés pour nous parce qu’ils pensent qu’on n’aime pas notre enfant. Alors que ça n’a rien avoir: on cherche des façons de l’aimer en adéquation avec ce qu’on est! Ce qui est finalement preuve d’intelligence, non?

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caropoupouillou 27 décembre 2017 - 17 05 11 121112

Ton article fait beaucoup de bien car il met des mots réels et des épreuves vécues sur ce que j’ai pu traverser. Et pourtant la petite enfance ça me connaît car c’est mon métier. Mais tout ça on ne me l’avait pas dit ou alors je ne l’ai pas écouter. Et puis il a fallu faire avec, broder avec, attendre avec impatience la fameuse sieste de l’après midi. Créer des projets et se dire  » ça oui je pourrait le faire mais de telle manière et plus à l’arrache ».
Par chance mon entourage passe du temps avec ma fille et nous laisse du temps en tant que couple, pour ne pas oublier d’où l’on vient et pourquoi on en ai arriver là.

En tout cas merci d’écrire à ce sujet.

Reply
Jenny 27 décembre 2017 - 23 11 40 124012

Merci pour ton article qui permet de déculpabiliser un peu !

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seayouson 29 décembre 2017 - 3 03 12 121212

Si ça peut aider, j’en suis vraiment ravie! Merci de m’avoir lue! 🙂

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Sandrine 28 décembre 2017 - 0 12 29 122912

Meme si j ai deux enfants un plus peu plus grandes que ton petit, un train d avance , juste un, on ne m avait pas dit non plus.. j ai toujours dit qu ‘en accouchant, j avais attéri. Descendue en vrac de mon petit nuage. Avec tant d amour pour cette petite chose que je devais protéger, son papa si présent et précieux. Mais la vie reprend vite ses droits. Et tu apprends (ou pas) sur le tas. Ca va si vite, te file entre les doigts. Ca non plus on te le dit pas. Profite, vis, pour lui mais surtout ne t oublies pas. Une maman épanouie , solaire, refletera son bien etre sur les siens.. N acceptons pas les jugements des autres, enfants/pas d enfants , education , valeurs etc. Ca ne fait que perdre du temps précieux qui nous est donné. Profite du soleil de ton fils ton compagnon. Et crois en toi. Et si ton article pouvait etre publié dans les maternité, ce serait chouette . Merci d avoir mis les mots… Sandrine

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seayouson 29 décembre 2017 - 3 03 15 121512

Moi, plus qu’après l’accouchement, ca a été plus difficile à partir de 10-12 mois je dirais. La première année, je trouvais ça encore « facile » parce qu’il nous suivait sans mot dire. Puis il a commencé à se déplacer, à marcher, à exprimer sa joie et ses frustrations avec nettement plus de vigueur… Et c’est à la fois génial et à la fois plus compliqué depuis! 🙂 Merci pour ton message et waouuuh, dans les maternités, carrément! 😉

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La Belle Bleue 28 décembre 2017 - 7 07 22 122212

C’est EXACTEMENT pour tout ce que tu dis dans cet article que je ne veux pas d’enfant. Jamais. Même si on me paye.
Je suis trop attachée à cette notion de liberté pour avoir une once d’envie de la sacrifier. Personne ne m’a jamais dit ça, mais j’ai toujours su qu’avoir un gosse impliquait cette perte d’identité et de liberté que tu décris.

Reply
seayouson 29 décembre 2017 - 3 03 20 122012

C’est tout la difficulté du propos… C’est plus la liberté d’agir au quotidien dans les petites choses de la vie qui me manque que mes soirées à l’extérieur finalement. Mais comme je le dis dans l’article: je ne regrette rien. Avoir un enfant m’a nourrie de choses que je ne connaissais pas et je suis globalement très, très heureuse. Je comprends cela dit la volonté de ne pas enfanter. La maternité n’est pas un chemin direct pour le bonheur ultime. Chacun son choix, il doit juste être bien vécu! Merci d’être passée par ici…

Reply
Noemie 4 mai 2018 - 6 06 48 05485

Je trouve cet post très intéressant et qui me correspond en parti. ..mais je souhaiterai ajouter un peu de recul dans le temps…..les enfants ne restent pas toute la vie dans le nid. … cette oppression du quotidien s’évapore lorsqu’ils deviennent adultes..
Et quand à 70 ans on est seule chez soi, quel bonheur d’accueillir ponctuellement son enfant et peut-être petit enfant, se faire interrompre et bousculer dans son train-train !
La peur est un très mauvais moteur. …si cette oppression est parfois là, il y a beaucoup d’autres choses qui remplissent..je respecte ton la belle bleue et chacun devrait pouvoir faire ce qu’il veut, juste il faut enlever la peur de ses motivations. ..

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Marine 28 décembre 2017 - 8 08 30 123012

Un magnifique article, ça fait du bien de se sentir moins seule! Pareil pour moi ça été un vrai choc surtout que les premières semaines ont été particulièrement difficile avec bébé!
Au point que j’en veuille reprendre le travail car rester à la maison m épuisait et le défilait alors que bien sûr j’aime mon fils !!!! Au final je reprends dans quelques jours et je crois que c est la solution pour moi et pour le reste de la famille peut être!!!
Merci de mettre les mots sur un sujet trop souvent tu!

Reply
seayouson 29 décembre 2017 - 3 03 22 122212

Le retour à la « vraie vie » fait un bien fou! On se retrouve et on est du coup mentalement plus dispo pour son bébé. Enfin bon, ca n’empêche qu’on y pense tout le temps mais quand meme. :-)))) Bon courage pour cette transition! You can do it!

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mamanpavlova 28 décembre 2017 - 11 11 41 124112

Mais tu ne l’aurais pas entendu car au fond on pense toujours que pour nous ce sera différent… mais enfaite non c’est pareil pour tout le monde je parle de ça sur mon blog aussi,
Enfin plutôt de l’abandon des mères après la naissance …

La liberté ne me manque pas , mais j’aimerais parfois ne pas avoir à la tête pleine en permanence

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seayouson 29 décembre 2017 - 3 03 25 122512

Ta réflexion est intéressante: c’est vrai qu’en fait, je ne l’aurais peut-être pas entendu… 🙂 Oooooh oui! De la place dans la tête pour ne penser à RIEN si on veut. Je comprends tout à fait! 😉

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mamanpavlova 29 décembre 2017 - 7 07 00 120012

??

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Anaxarete 29 décembre 2017 - 10 10 52 125212

***quand la porte est définitivement fermée.*** même si techniquement tu sera mère toute ta vie, la période maman vs femme elle n est heureusement qu une parenthèse qui fini par se terminer :p a moins d avoir un Tanguy tu la retrouvera dans tout les cas ta liberté.

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Laura 9 janvier 2018 - 18 06 18 01181

Bravo pour ton article! Je m’y retrouve énormément. Tu dis exactement ce que je ressens donc non tu n’es pas seule!
En effet, je pense que même si on te l’avais dit, tu n’en n’aurais pas pris la mesure…
J’ai dejà dit à une amie: « Attention c’est pas si simple d’avoir un enfant »… Ce n’est que bien plus tard qu’elle m’a avoué qu’en effet, à ce moment là, elle ne pensait pas que cela allait être si compliqué par la suite.
Encore bravo! 😉

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seayouson 10 janvier 2018 - 7 07 01 01011

En fait, j’ai entendu beaucoup de gens me dire: « Ce n’est pas facile » mais ils ne me parlaient pas de ça. On me parlait plutôt de nuits difficiles, de lait que le bébé ne digère pas, des kilos qu’on a du mal à perdre. Des choses très pratico-pratiques en fait… que j’ai finalement trouvées très faciles à mettre en place. Ce côté frustrant, c’est peut-être plus dur de mettre des mots dessus? Je ne sais pas… Merci en tout cas pour tes encouragements! 😉 Et courage! 😉

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Lucile 17 janvier 2018 - 9 09 05 01051

Un superbe article qui me sort les mots de la bouche et s est vrai que c est ce que j ai envie de crier à mes amies qui vont avoir un bebe mais bizarrement c est vrai un sentiment de ne pas vouloir les effrayer et pourtant on m avait aussi dit d en profiter mais naïve je me disais bah quoi ça changera pas tout et bennn siiii et je te rejoint car ma fille va avoir huit mois et je dents le courant tourner et commence à regretter la période où il suffisait de l avoir juste dans les bras en tous cas ça réconforte et aide à se sentir moins seule

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seayouson 17 janvier 2018 - 9 09 12 01121

Alors étrangement ces derniers jours, j’ai l’impression que ça va mieux chez moi. Il a deux ans et 1 mois (aujourd’hui! ?) et on commence à pouvoir lui expliquer des choses, il apprend doucement mais sûrement la patience… je pense que ce sont des phases. Plus ou moins longues, selon la mère qu’on est et l’enfant qu’on a! Et probablement destinées à se répéter régulièrement… donc courage! ?

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Vero 17 février 2018 - 18 06 11 02112

Beau témoignage plein de sincérité et de force! Les femmes devraient plus parler de ce vécu-la aussi si important à partager!
Merci!

Reply
seayouson 19 février 2018 - 18 06 03 02032

Bisous Vero!!!

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Sophie 18 février 2018 - 19 07 41 02412

Wowww, ce texte résonne tellement en moi… Des jumeaux de 17 mois, et des dilemnes et oppositions constantes dans ma tête… Malgré l’amour infini que je leur porte… Merci pour ton texte rassurant et pleins d’espoir ! ? ça me donne le goût de continuer de planifier mes vacances de rêves et en famille !

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seayouson 19 février 2018 - 18 06 03 02032

Des jumeaux… Une des mes amies proches a eu des jumeaux un mois avant que j’accouche d’Ezra. Je suis admirative, franchement. L’énergie que demande un enfant est déjà énorme, alors deux… Planifie seulement, tu trouveras d’office tes solutions, tes façons de fonctionner et de trouver de la joie dans tout ce bazar! :-)))) Merci d’être passée par ici.

Reply
Optilene 6 mars 2018 - 16 04 05 03053

Complètement d’accord avec toi … à vrai dire, je m’y étais préparé à ce désenchantement, peut-être parce que je cherchaits des arguments pour ne pas en avoir à une époque ou pour repousser l’échéance. Mais le « tu verras », le « ça change une vie, tout ça c’est fini », oui ça avait le don de me foutre la boule au ventre quand j’etais enceinte… Ils m’ont tellement fait peur, qu’une fois le bébé né, tout m’a paru simple, et les concessions n’ont pas été dure à faire, puisque c’était prévu… ce qui est sûr c’est qu’en terme d’organisation on n’a jamais été aussi parfaites.

Reply
seayouson 8 mars 2018 - 4 04 16 03163

Entre le moment où j’ai écrit le post et aujourd’hui, je me sens moins frustrée. Il grandit, devient autonome… ou alors je me suis habituée à mon sort? 😀 Peut-être…

Reply
Depassage 15 mai 2018 - 14 02 43 05435

Je suis enceinte, le premier trimestre n’est pas encore passé, mais ça ne m’empêche pas d’avoir la tête pleine de questions et d’inquiétudes… Et voilà que je tombe sur ton post, et que l’une des plus grandes inquiétudes de notre couple et celle que tu décris et partage…
Mon compagnon et moi désirons cet enfant, mais nous avons tout de même cette peur de ne plus avoir le temps de nous épanouir l’un et l’autre indivuellement… Et par rapport à ce que tu confie, et aux nombreuses réponses qui t’approuvent… je me dis que cette peur est plus que légitime… Et que peut-être ça atteindra aussi notre couple… est-ce que ça a été votre cas?

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seayouson 19 mai 2018 - 14 02 04 05045

Depuis la publication de cet article, il s’est passé quelques mois et la frustration s’est franchement atténuée. Je n’ai pas plus de temps pour moi, mais ça me semble plus facile. Peut-être que je me suis adaptée Peut-être que vu qu’il est plus grand, j’ai moins l’impression d’être absolument indispensable à son bon fonctionnement quotidien? Donc je te dirais que c’est une phase et qu’il faut s’accrocher, se serrer les coudes et ne pas avoir peur de dire parfois qu’on en a marre de faire passer son enfant à soi. Ca ne veut pas dire qu’on ne l’aime pas. Ou qu’on regrette d’en avoir eu un. Ce qui est chouette avec la grossesse, c’est que les 9 mois servent aussi à s’adapter. Tes interrogations et questions vont changer au fil des semaines. Tu trouveras certaines réponses à certaines inquiétudes, déjà. Peut-être que tu vivras très bien cette fusion et ce don de soi permanent que j’ai vécu difficilement parfois. 🙂 Profite, en attendant…

Reply
Marine 5 juin 2018 - 22 10 24 06246

Alors La chapeau, quel courage d avoir osé parler de ce sentiment étrange que beaucoup de mamans connaissent finalement… tu as su trouver les mots… écris un bouquin !!!! Quel talent je suis scotchée et rassurée à la fois Biensur… merci merci merci
Mon titi aura bientot 7 mois et j ai ce sentiment de culpabilité qui m envahi parfois quand je grogne parce que je ne peux pas finir qq chose ou Parce qu il pleure ou Parce que Ma vie d avant me manque à certains moments… et puis parallèlement à tout ça, il a l amour inconditionnel que j éprouve pour lui, La peur quand il dort trop longtemps, ou Que quelqu’un penetre dans la maison pour me prendre le petit quand je suis sous la douche…
vraiment merci ça rassure de ne pas se sentir seule…
bon courage à toutes les mamans

Reply
Sabine 7 mars 2019 - 8 08 26 03263

Bonjour et merci beaucoup !! Je pensais être une mauvaise mère de ressentir ça et certaines personnes de mon entourage me le font ressentir. lorsque je demande une soirée pour me retrouver seule avec mon mari, comme avant, on me dit, tu n’es pas malade j’espere… non je veux juste souffler et faire comme si rien avait changé, juste un moment.
On ne nous a pas prévenu non plus, en tous cas pour ma part, que quand on laisse nos enfants, même quelques heures pour faire autre chose que d’aller bosser, c’est qu’il y a la culpabilité qui s’installe rapidement et bizarrement le manque, c’est pour cela qu’on en profite jamais à fond…
bref, en tous cas, merci pour cet article dans lequel je me suis plutôt bien retrouvée.
À bientôt

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seayouson 7 mars 2019 - 20 08 10 03103

Ne jamais, jamais écouter ceux qui te font sentir que tu es une mauvaise mère. Surtout pour de telles raisons… Avoir envie de souffler, c’est normal. Avoir même envie d’oublier nos enfants cinq minutes aussi. Courage, je sais que c’est parfois bien compliqué tout ça…

Reply
SAM Lane 29 avril 2019 - 14 02 04 04044

je ne savais pas comment expliquer mon mal être et internet (Merci) m’a mené vers ce merveilleux témoignage. Maman de deux enfants, je me sens perdue dans la routine … je cherche la meilleure manière de déculpabiliser à la moindre satisfaction personnelle … les psy ne sont pas nombreux dans mon pays (service de luxe) et j’ai peu d’amies qui puissent me comprendre …donc je dois prendre sur moi et trouver un moyen de reprendre confiance en moi … en tout cas merci pour ce texte très inspirant!

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romane001 3 juin 2019 - 15 03 09 06096

Et pour terminer ton article, je dirais même que tu peux dire aux femmes qui n’ont pas encore d’enfants: réfléchissez bien, projetez vous bien… Car avoir un enfant c’est souvent se sacrifier soi-même, pas toujours certes, pas tous les jours, et pas pour toute la vie, mais souvent. Je crois qu’on ne nous en parle pas assez. Et tristement la plupart des femmes n’osent pas dire qu’elles regrettent d’avoir franchi le pas car elles aiment leurs progénitures bien plus fort qu’elles ne s’aiment elles-mêmes. Mais pourtant c’est une réalité, avoir un enfant c’est dire adieu à son « soi » d’avant et bonjour à quelqu’un de nouveau, quelqu’un qui souvent ne pourra plus être « libre ». Si les femmes avaient conscience de ça, ça éviterait que certaines soient en dépression car elles souffrent de ne plus avoir cette liberté, cette part d’inconnu, d’imprévu dans leur vie.

Reply
El camino del bonheur 16 juillet 2019 - 13 01 15 07157

Comment gâcher sa vie ? Faites un enfant. Une fois le morbac sorti, vous ne serez plus qu’une coquille vide entièrement dévouée à générer le pognon nécessaire à l’élevage du merdeux. Il vampirisera votre vie afin que la sienne puisse prendre forme. Avoir un enfant, c’est accepter de sacrifier sa vie pour permettre à un autre de la vivre à votre place. Un parent n’est plus qu’un mort en sursis.

Reply
Jiexika 4 mars 2021 - 12 12 54 03543

Alors perso on ne me l’a jamais dis, mais je l’ai toujours su… L’indisponibilité des amies après naissance de bébé, les complications pour absolument TOUT, TOUT LE TEMPS (ma sœur n’était plus jamais à l’heure pour rien…). Les temps de siestes obligatoires donc on ne peut pas se voir les samedis aprem entre 13h et 15h, les jours de maladie des collegues parce que le petit est malade, ne plus pouvoir partir en vacances hors saison, etc. Ben je n’ai jamais pu accepter de renoncer à tout ça. Impossible. Égoïste si vous voulez, mais moi j’ai fais le choix de ne pas avoir d’enfant… Et j’ai la chance d’avoir ou épouser un homme qui est fait comme moi à ce sujet !
Courage à vous, les courageuses ?

Reply
seayouson 4 mars 2021 - 13 01 41 03413

Ca m’intéresse: comment es-tu arrivée sur cet article du coup?

Reply
Nanou 3 avril 2021 - 14 02 12 04124

Bonjour,

Merci pour ce témoignage très intéressant, et si rare.
Je dois prendre une décision car vient de découvrir une grossesse non désirée. Je n’ai jamais eu un fort désir d’enfant, pour différentes raisons, dont celle-ci, cette perte de liberté, alors qu’elle m’est si précieuse. Je précise que je serais dans un contexte de maman solo, sans aucun moyen de souffler et le besoin de tout assumer.
Je pense que le contexte est important, et que le désir et le fait d’être deux dans cette aventure change beaucoup de choses aussi. Il me semble si important de pouvoir compter sur quelqu’un en ces moments.
Bonne continuation et merci pour tout.

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