Au fil de mes lectures sur Internet, j’ai glané 6 conseils vraiment pertinents pour éviter l’un des plus grands dangers de l’été pour les enfants: la noyade.
La noyade a longtemps été une de mes grandes inquiétudes en tant que maman. Chaque été, c’est pareil: on lit dans la presse des faits divers horribles impliquant des enfants et une piscine, faits divers qui, souvent, auraient pu être évités. Les chiffres concernant les cas de noyade chez les enfants sont effrayants.
Les enfants adorent barboter dans la piscine ou dans la mer et même s’il s’agit de zones de baignade surveillées et sécurisées et qu’ils sont équipés de brassards, le risque de noyade n’est jamais loin.
Il faut avouer que c’est parfois difficile de les surveiller. Surtout si on est en vacances avec des copains ou en famille élargie: on papote, on boit un verre, on checke une notification sur son téléphone et on quitte plus souvent qu’il ne le faudrait notre progéniture des yeux. Malheureusement, quelques secondes d’inattention au bord de l’eau suffisent pour que le drame survienne.
J’ai glané quelques conseils pertinents ça et là sur le web et je vous les partage ici non pas pour vous effrayer mais pour que vous puissiez en mettre quelques-uns en application, cet été. Il vaut mieux des mesures préventives qu’un accident.
Expliquer les risques
Je sais qu’on a tendance à éviter d’aborder les sujets qui font peur avec nos enfants. On n’a pas envie qu’ils soient perpétuellement méfiants ni qu’ils fassent des cauchemars la nuit. Mais éviter de discuter du problème n’évite pas le problème.
Donc, on explique les risques clairement. Un jeune enfant peut se noyer dans quelques centimètres d’eau. Dans une baignoire, comme dans une piscine. On explique à l’enfant qu’il y a des mesures de sécurité à respecter.
« Tu sais que tu ne peux pas traverser la rue sans un adulte à tes côtés? Eh bien c’est pareil: tu ne vas pas dans l’eau sans un adulte à tes côtés pour te surveiller, ok? »
Commencez les leçons de natation dès que possible
Je trouve qu’on en fait souvent trop. On fait partie d’une génération de parents qui veut tellement le meilleur pour nos enfants qu’on les presse, qu’on les stresse, qu’on les pousse à aller plus vite que leur propre rythme. J’y ai d’ailleurs consacré cet article: Chers parents, il est grand temps de calmer le jeu.
Mais quand il s’agit d’apprendre à nager, plus tôt vous commencez les leçons de natation, plus tôt l’enfant saura nager et plus tôt le danger de la noyade sera écarté. Mon fils était inscrit aux bébés nageurs dès 6 mois et il continue à prendre des cours de natation à 7 ans.
J’ai confié ça à des gens qui savent mieux nager que moi et qui, surtout, ont une méthode et les bonnes paroles. Ils lui ont expliqué les positions de sécurité et les réactions à avoir dans l’eau. C’est hyper efficace en plus d’être follement rassurant pour tout le monde.
Mon fils n’a pas peur de l’eau, ce qui veut dire que s’il boit la tasse, il ne panique pas, il sait ce qu’il doit faire pour remonter à la surface calmement, et moi, je respire un peu mieux en le regardant enchaîner les plongeons.
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La personne en charge de la surveillance des enfants doit être désignée clairement
Le plus grand danger finalement, il est là: quand il y a plusieurs adultes réunis, ils discutent, ils se distraient les uns les autres, ils boivent un coup, et personne ne regarde vraiment ce que font les enfants.
Le fait d’avoir plusieurs adultes pas loin de l’endroit de baignade donne un faux sentiment de sécurité. Pour rester vigilant, on évite de trop picoler en présence de jeunes enfants, on désigne clairement la personne en charge et on fait un roulement, histoire que ça ne soit pas trop pesant.
J’avais lu un post de Busy Toddler qui disait qu’elle criait une phrase très claire très fort au moment du passage de relais. Un truc genre (je ne retrouve pas le post): « J’arrête de surveiller les enfants, PRÉNOM DE LA PERSONNE EN CHARGE prend le relais. »
Elle attend que la personne en charge lui réponde, en criant elle aussi afin que tout le monde soit prévenu: « PRÉNOM DE LA PERSONNE EN CHARGE prend le relais: je surveille les enfants qui sont dans l’eau. » Simple et efficace.
Petite note qui a son importance: ce n’est pas parce qu’il y a un sauveteur dans les parages qu’il faut lui laisser la totale responsabilité de la sécurité de vos enfants. Les maîtres-nageurs ne surveilleront jamais vos enfants aussi bien que vous vu qu’ils doivent s’assurer de la sécurité de tous les nageurs. Un parent reste responsable de son enfant.
Pas de maillot bleu
Un conseil très simple pour éviter la noyade, si simple d’ailleurs que je n’y avais jamais pensé jusque-là: on ne met pas de maillot de bain bleu à un enfant.
On opte pour un orange fluo, un rose pétant, un jaune soleil: un maillot visible. Ça permet de toujours voir, même de loin, son enfant qui barbote.
Rangez les jouets et les bouées après la baignade
C’est l’été, il fait chaud, le rosé tape sur le ciboulot, on a la flemme, on est d’accord. Mais résistez à la tentation de laisser les jouets des enfants et les bouées rigolotes flotter dans l’eau.
Le risque? Que votre enfant qui ne sait pas nager, poussé par son instinct et sa curiosité naturelle, les aperçoit au petit matin et se faufile dehors pour aller y jouer, sans vous en avertir. Rangez les jeux d’eau hors de la vue et de la portée des enfants.
C’est bête mais c’est un conseil pertinent pour éviter la noyade ou en tout cas, une chute malencontreuse dans le bassin.
D’ailleurs, on évite la queue de petite sirène
Le film en live motion de La petite sirène vient de sortir, les queues de sirène à enfiler sont tendances. C’est peut-être rigolo mais ça empêche de bouger les jambes comme on le souhaite et un enfant peut vite paniquer s’il sent qu’il n’est pas libre de ses mouvements.
Pour éviter les risques, on laisse ça à Ariel et on investit plutôt dans une bouée géante. Au moins, là-dessus, l’enfant reste à la surface.
On apprend les gestes de premiers secours
C’est un conseil qui s’applique pour éviter la noyade mais pas que. Qu’on soit parent ou non, ce n’est jamais perdu d’apprendre à placer quelqu’un en difficulté respiratoire en position latérale de sécurité et à pratiquer une réanimation à coup de pression sur le thorax.
Quelques secondes de gestes qui sauvent bien effectués en cas d’arrêt cardiaque peuvent tout changer. Donc on acquiert les bons réflexes afin de pouvoir porter secours à qui en a besoin.
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