“Nobody has to know” de Bouli Lanners: une histoire d’amour “de gens normaux”

by seayouson

“Nobody has to know” de et avec Bouli Lanners est au cinéma et ce film, ses paysages, sa musique et les regards des acteurs m’habitent depuis que je l’ai vu. J’avais envie de vous en parler.

Pourquoi j’aime Bouli Lanners

Bouli Lanners fait partie des gens qui m’émeuvent d’un regard. Peu importe ce qu’il joue, je le trouve toujours d’une sincérité touchante. On sent bien qu’il ne fait rien sous la contrainte, que s’il est là, c’est parce qu’il le voulait. Et quand on fait les choses avec le cœur, quoiqu’on dise, le message passe.

Bouli Lanners ne joue pas. Il est, c’est tout. Il est barbu, tatoué, il en impose, c’est un coeur tendre en colère, il est gentil et insoumis. Il a de la gueule comme on dit. Chaque fois que j’ai eu l’occasion de le croiser, j’ai eu la joie de constater qu’il est comme on l’imagine. Je ne l’ai jamais trouvé mauvais, ni devant, ni derrière la caméra.

“Nobody has to know”: de quoi ça parle?

Et encore une fois, il ne me déçoit pas avec “Nobody has to know”, qu’il réalise et dont il s’attribue le premier rôle. Il joue Phil, qui s’est exilé dans une petite communauté presbytérienne sur l’île de Lewis, au nord de l’Écosse. Une nuit, il est victime d’une attaque qui le rend amnésique. Millie s’occupe de lui. Il ne se souvient pas d’elle, mais il la croit quand elle lui dit qu’ils s’aimaient en secret avant son AVC.

Une histoire d’amour “de gens normaux”

Bouli Lanners livre avec “Nobody has to know” une histoire d’amour “de gens normaux”, comme il aime le dire. Il joue (en anglais) aux côtés de Michelle Fairley (Catelyn Stark dans Game of Thrones), belle et austère. Ils ont la cinquantaine, des rides, ils ne sont pas, comme le dit Bouli, “plastiquement superbes”. Ce film rappelle très joliment que “l’amour se vit à tout âge”.

nobody has to know bouli lanners
“Nobody has to know” est un film touchant de et avec Bouli Lanners.

L’île de Lewis est un personnage à part entière de l’histoire. Dans ces paysages quasi désertiques battus par les vents, tout prend une autre intensité.

“Nobody has to know” est l’histoire d’un mensonge dans lequel on s’enfonce, d’un amour inattendu, qui surgit alors qu’on croit que notre vie, solitaire, incomplète, restera là où elle en est. C’est l’histoire d’une femme enfermée dans l’image qu’on a d’elle et qui a fait avec tellement longtemps qu’elle ne sait plus comment s’en défaire. C’est l’histoire d’une seconde chance et puis, aussi, de la vie qu’il faut vivre, ici, maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

C’est beau, c’est délicat, c’est mélancolique, lent, triste et doux. La musique est splendide. C’est Bouli comme je l’aime. Et c’est au cinéma ce mercredi 23 mars.

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1 comment

Lexie 24 mars 2022 - 2 02 38 03383

Ça donne vraiment très envie !

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