Cyril Lignac a ouvert un restaurant éphémère à l’hôtel Royal Palm Beachcomber, dans le nord de l’île Maurice. Éphémère parce qu’il ne devait ouvrir que six mois. J’ai lu que finalement, il serait accessible un an de plus. C’est à dix minutes de chez nous. On ne pouvait pas passer à côté.
Cyril Lignac, bien connu des téléspectateurs de Top Chef, a en fait exporté son restaurant italien Ischia sous le soleil de l’île Maurice.
À Paris, Ischia propose “une lecture personnelle et authentique de la culture gastronomique italienne”. Même combat à Maurice.
On a dû insister pour avoir une table mais en réalité, il n’y avait pas grand-monde. C’est d’ailleurs souvent le même cinéma dans les restaurants et bars d’hôtel à l’île Maurice. Tu insistes, tu t’y prends bien à l’avance parce qu’on te fait savoir qu’il n’y a pas de place, mais le jour J, tu te demandes où sont les gens. Bref.
Un cadre magnifique
J’étais très contente de voir à quoi ressemblait le Royal Palm, qui propose des chambres à partir de 800 euros la nuit, de l’intérieur. Tout respire le raffinement. L’ambiance est feutrée, la musique live est discrète et accompagne les allées et venues des convives au bar.
On longe la piscine pour atteindre le resto. Les palmiers sont parfaitement alignés et délicatement paré de guirlandes de lumières. Tout ici est chic et romantique.
Les tables du restaurant surplombent la mer. On est arrivés trop tard pour admirer la vue mais le bruit des vagues qui s’écrasent contre les rochers accompagne le repas. Il y a pire comme bruit de fond.
Et dans l’assiette? Parce que bon, c’est surtout ça qui compte… Alors, en une phrase: c’était bon, mais ça ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Dans l’assiette: c’est bon mais…
Certains plats du resto parisien se retrouvent à la carte de la table mauricienne: c’est le cas des Saint-Jacques marinées que j’ai prises en entrée, par exemple. Elles sont marinées au cédrat à Paris et à la mandarine à Maurice. C’était frais et fondant. Une réussite absolue, rien à redire.
En plat, je voulais prendre les linguines à la langouste en plat mais quand j’ai appris que le plat de pâtes coutait 3600 roupies mauriciennes, donc 72 euros, j’ai changé d’avis.
J’ai opté pour la parmigiana et je ne vous cache pas que j’ai été un peu déçue. J’ai trouvé la peau des aubergines trop croquante, le basilic trop fort en bouche et je me demande encore où était la mozzarella. C’était bon, mais j’adoooore la parmigiana et celle d’hier ne m’a pas convaincue.
Rien à dire sur le goût du tiramisu. Par contre, sur la présentation… C’est servi comme à la maison, c’est-à-dire que le tiramisu est fait en grande quantité en cuisine et qu’on sert des parts à la grosse louche au niveau de la quantité.
On était une table de quatre, on a tous les quatre pris le tiramisu et certains ont été clairement désavantagés au niveau taille du dessert par rapport aux autres. Je ne sais pas… Je m’attendais à quelque chose de plus classe, visuellement parlant.
Ischia de Cyril Lignac à l’île Maurice: mon verdict
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit: si je n’ai pas été épatée par mon plat, mes camarades n’avaient rien à redire sur leurs assiettes. On a bien mangé, le vin était bon également, mais c’est quand même beaucoup de com’. Quitte à me faire une brasserie à la cool, je trouve le restaurant français Le Poivrier à deux pas de là bien plus intéressant au niveau gustatif… et moins cher.
Chez Ischia, on paie surtout le nom et le cadre. J’ai trouvé les prix chers pour Maurice mais raisonnables malgré tout. Pour un cocktail, une entrée, un plat, un dessert, de l’eau et du vin, on a payé 100 euros par personne. Je vous donnerais bien les détails de l’addition mais les femmes de la tablée ont reçu la carte sans les prix. Je ne savais pas que ça se faisait encore en 2023.
Bref, si vous y passez ou que vous y êtes allés, n’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
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