J’ai fait un enfant et je n’ai jamais eu envie d’en avoir un deuxième. Je suis la mère d’un enfant unique heureux et je vous explique pourquoi je n’aurai qu’un seul enfant.
Un jour, une copine m’a dit, alors qu’elle venait de donner naissance à son deuxième enfant qu’ils formaient “enfin une vraie famille”. Mon fils avait une petite année. J’ai souri face à tant de maladresse.
Enceinte déjà, je me disais que je ne ferais probablement qu’un seul enfant. Ezra met du soleil dans ma vie depuis quatre ans et je n’ai pas changé d’avis: je crois franchement qu’il restera enfant unique.
Mon premier enfant sera aussi mon dernier. Il sera l’aîné de la famille et mon petit dernier à la fois.
Vous savez quoi ? On n’est pas obligé d’avoir des enfants avec deux ans d’écart pour être une famille “comme il faut” et on n’est d’ailleurs même pas obligé d’en faire plusieurs pour être considérés comme une famille tout court.
Est-ce que c’est bien de n’avoir qu’un seul enfant? Voici mes arguments en faveur de l’enfant unique. Je précise que ça ne veut pas dire que je critique ceux qui en ont fait plusieurs. Je comprends parfaitement que certaines femmes aient d’autres envies.
Je ne sais pas moi-même ce que c’est qu’être un enfant unique: nous sommes quatre enfants dans ma famille. J’ai deux frères et une soeur. Le désir d’enfant est quelque chose de très personnel.
Avec un seul enfant, j’ai du temps pour moi
En tout cas plus que les mamans qui ont plusieurs enfants. Comme tous les parents, on manque de temps pour s’épanouir individuellement et en couple mais avec un enfant unique, on en a quand même plus que ceux qui ont plusieurs enfants.
Quand mon fils fait la sieste, si je suis fatiguée, je peux m’allonger avec lui. Je n’ai pas besoin de rester réveillée pour m’occuper d’un deuxième enfant.
J’ai même le temps de cuisiner ou de travailler pendant que mon fils unique regarde un dessin animé. J’ai le temps de me doucher et même de me maquiller pendant qu’il joue.
Les parents d’enfant unique sont souvent taxés d’égoïstes.
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Maman d’un enfant unique, j’ai du temps pour lui
J’ai du temps à consacrer à mon enfant unique, je n’ai pas l’impression de courir en permanence comme le font les parents de familles nombreuses, je ne dois pas jongler entre différents agendas pour contenter tout le monde.
Quand on est ensemble, je lui accorde toute mon attention, je ne dois pas détourner la tête parce que son frère ou sa sœur m’appelle dans une autre pièce.
Je peux aller le conduire à l’anniversaire de son copain et même avoir le loisir de discuter avec les parents. Personne ne me presse à partir.
Et du coup, non, je ne ressens aucune culpabilité à l’idée qu’il reste seul.
Comment rendre heureux un enfant unique? “Il va se sentir seul, non?”
C’est la phrase sur les enfants uniques que je n’en peux plus d’entendre.
Comment rendre un enfant unique heureux? Comme un autre! Je viens d’une grande famille mais je n’ai pas besoin de faire des frères et sœurs à mon enfant pour avoir l’impression d’avoir réussi la mienne.
Nous sommes trois et nous sommes une famille. Enfant unique, est-ce qu’il se sentira seul un jour? Peut-être. Mais la solitude nous étreint aussi parfois même quand on a des frères et sœurs.
Parfois même à cause de ces mêmes frères et sœurs. J’aime me dire que ce qu’on n’a pas connu ne peut pas réellement nous manquer. Les enfants uniques qui disent le contraire fantasment un peu sur la question.
Je suis issue d’une famille nombreuse. J’adore mes frères et ma sœur mais une grande fratrie, ce n’est pas la pub Ricoré tous les jours. Ce n’est pas que le bonheur!
J’ai vécu une enfance heureuse mais je vous assure qu’il est possible de ne pas s’entendre même si le même sang coule dans nos veines. Les rivalités, quand la famille est nombreuse, sont une réalité.
Ça peut être génial d’avoir des frères et sœurs, mais ça peut aussi être horrible. Et on ne peut rien prévoir à l’avance.
Avoir des frères et sœurs n’empêche pas la solitude
Ce n’est pas une question d’éducation, puisqu’on a grandi sous le même toit, avec les mêmes parents (a priori), mais bien de personnalité, qu’on a, tous, différente. On peut souffrir de son rang de naissance, être l’enfant du milieu et mal le vivre, être le cadet et détester ça.
Avoir des frères et sœurs, ça ne rend pas forcément heureux. Être seul ne rend pas forcément un enfant malheureux.
Mon fils est un solitaire, ça fait partie de ses traits de caractère. Est-ce que ça fait partie de sa personnalité, ou c’est parce qu’il grandit dans une famille sans frère et soeur? Je n’aurai jamais la réponse.
C’est actuellement un garçon heureux qui a l’assurance d’être toujours mon enfant préféré.
Un seul enfant, ça laisse du temps pour une carrière
J’aime mon fils mais il n’est pas mon unique raison d’être: j’ai besoin de travailler. J’ai besoin de m’épanouir professionnellement.
J’ai besoin de penser à autre chose qu’à lui et d’être considérée par la société autrement que par mon statut de mère.
Avoir un enfant unique me permet de travailler plus ou moins convenablement. Je pars en voyage pro en me disant que le papa va pouvoir gérer.
Parce qu’un enfant pour un adulte, c’est gérable, non ? D’ailleurs…
Faire garder un seul enfant, c’est plus facile
Demander à quelqu’un de garder un seul enfant, c’est plus facile que de demander à cette même personne d’en garder trois. C’est simple, basique.
Je n’ai pas les moyens d’avoir d’autres enfants
La crise économique dure depuis plusieurs années. Et faire des enfants, ça a son prix.
Je ne suis pas pauvre. Je ne suis pas riche non plus. Je n’aurai pas d’héritage, je me suis faite toute seule.
On a réussi à acheter un petit appartement et on se réjouit de se dire qu’un jour, si on est malin et qu’on ne divorce pas, cet appartement reviendra à notre fils. Il aura une base pour se lancer dans la vie. On pourra l’aider un peu financièrement.
Si on lui fait un frère ou une sœur, ça risque d’être compliqué ou en tout cas beaucoup moins intéressant.
Les romantiques me diront que l’argent ne devrait pas être un critère. Je disais ça aussi, avant… En vieillissant, je suis plus pragmatique.
Je n’ai pas trouvé qu’un bébé coûtait cher. Il faut acheter peu mais de façon intelligente. Mais je pense à l’après. Et je préfère être raisonnable.
Je n’aurai pas la même énergie si j’avais un autre enfant
J’ai choisi de n’avoir qu’un seul enfant parce que je veux offrir à un supposé deuxième enfant la même vie qu’à mon premier.
Et aujourd’hui, je ne suis pas sûre de trouver l’énergie nécessaire pour me lever à 7 heures le samedi pour l’emmener à la piscine, comme je l’ai fait pendant un an avec mon fils.
Celui-ci ayant déjà grignoté ma patience, je ne suis pas sûre que j’arriverai à être aussi zen avec un deuxième. Et puis honnêtement, je ne suis pas certaine de pouvoir gérer des disputes qui pourraient survenir dans une fratrie.
Et tant que je me dis que je ne suis pas capable de faire “au moins aussi bien” (déjà que ce n’est pas parfait), je préfère ne pas remettre le couvert.
J’ai peur de la suite
C’est l’argument massue, le plus tendance. Mais je commence à avoir peur du monde que mon fils va devoir affronter quand je ne serai plus là.
J’ai accouché alors qu’il y avait une menace d’attentat terroriste qui planait sur les hôpitaux en Belgique.
Depuis, le réchauffement climatique promet problèmes pulmonaires et asthme à la jeune génération. Demain sera inévitablement sombre.
Parfois, je me demande ce qui m’a pris de faire un enfant dans cette galère. Est-ce que ce n’est pas égoïste?
Je n’arrive pas à me dire que je vais retrouver assez d’innocence (ou d’inconscience ?) pour remettre ça…
Je n’ai pas envie d’avoir un autre enfant
Fonder une famille, être maman, c’est une grosse responsabilité. J’en suis bien consciente. Avoir un deuxième enfant n’est pas au programme dans notre schéma familial. Évidemment, ça reviendra peut-être, mais aujourd’hui, je n’en ai pas envie.
Je n’ai rien au fond des tripes qui me dit que je dois absolument refaire un bébé sous peine d’être malheureuse toute ma vie. J’ai besoin de sentir au fond de moi que je suis prête.
Sans ça, je sais que je manquerai de patience, d’amour, d’écoute… Qu’on me donne l’envie, d’abord. Et puis, je verrai.
Mon enfant n’a pas envie d’avoir un frère ou une soeur
Ce n’est pas l’enfant qui décide d’avoir un petit frère ou une petite soeur mais si mon enfant me suppliait d’agrandir notre famille, je pourrais l’entendre.
Sauf que ce n’est pas le cas du tout: mon fils ne veut pas de frère ou de soeur. Il se contente de ses cousins, ça lui va très bien. Chaque enfant est différent mais le nôtre aime beaucoup être seul ses parents.
Ça changera peut-être. On avisera à ce moment-là.
Je précise que le papa ne veut pas d’autres enfants non plus. On est tous d’accord, ça tombe bien.
Il n’y a que les imbéciles qui…
Avoir un seul enfant est mon choix aujourd’hui. Mais je ne dis pas que je ne finirai pas par faire un deuxième enfant. Mon horloge biologique me laisse encore quelques années pour laisser cette fameuse envie revenir.
Je fais malgré tout l’éloge de l’enfant unique. S’il reste seul, on aura, toute notre vie, le loisir de le regarder grandir en ne ratant aucun moment, des plus infimes aux plus importants.
On ne sera pas distraits par une deuxième petite personne qui réclamerait notre attention elle aussi et à raison. On aura plus de temps pour s’accomplir professionnellement.
On aura plus de possibilités de faire de la place à notre couple. On dépensera moins d’argent, on voyagera plus souvent.
J’ai tendance à penser qu’on aura encore du temps pour être curieux et continuer à s’instruire ce qui fera peut-être de nous, des parents dans le coup, pas trop largués et aptes à comprendre ce qui ne manquera pas d’arriver à notre enfant.
Je ne dis pas que ceux qui ont plusieurs enfants n’y arrivent pas. Pas du tout. Je dis juste que c’est encore plus prenant, encore plus épuisant… Ils sont probablement plus courageux que moi.
Nous sommes trois et nous sommes une famille
Nous sommes trois et nous sommes une famille. Pas plus et pas moins que les familles plus nombreuses. Nous avons les mêmes galères, les mêmes questionnements, le même amour intense pour nous unir.
Mais comme une mère de famille nombreuse en a marre des regards étonnés ou accusateurs que la société pose sur elle, j’en ai marre qu’on m’interroge sur le deuxième bébé qui tarde à se pointer.
Qu’importe le nombre d’enfants qu’on a notre actif, personne ne détient la vérité absolue sur ce qui fait une vraie famille. On a tous notre propre définition de la question et elles sont toutes acceptables.
Et pour ceux qui s’inquiètent au sujet de la santé mentale et du comportement des enfants uniques, je vous laisse lire cet article de Slate qui explique que les enfants uniques s’en sortent très bien, sinon mieux que les autres.
Tous mes articles sur l’enfant unique
19 comments
Ouais, demande aux parents de plus d’un enfant qui te reprochent ton empreinte écologique s’ils utilisent des couches lavables pour leur enfant, s’ils font eux-mêmes leur produit de lessive, s’ils mangent végétarien et local etc. 😀
Comme je me retrouve dans ce que vous dites.
Moi aussi j’ai souvent la remarque : Bah alors la petite sœur c’est pour quand ??? Il va pas rester tout seul quand même ????
Et bien si, nous n aurons qu un enfant, c’est notre choix, on est très heureux comme ça et on en profite de notre enfant UNIQUE.
L’argument affreux que je vois le plus revenir pour soutenir le fait de faire plusieurs enfants c’est: “Et si l’un décède, tu auras encore l’autre”…
Je comprends la logique de l’argument mais je le trouve très triste…
Il est chouette ton article et il me parle tellement.
La seule raison pour laquelle il restera enfant unique c’est que je n’ai pas envie d’un deuxième.
J’adore notre famille telle qu’elle est.
Ce fameux deuxième on l’a toutefois tenté 7 ans plus tard pour de mauvaises raisons : âge et ras-le-bol professionnel. 2 fausses-couches plus tard on a abandonné l’idée. Au fond de moi ce deuxième enfant n’était pas un réel désir juste le “moyen” que j’avais imaginé pour passer à autre chose.
Aucun regret.
Évidemment, tu as tout à fait raison, et quelques soient tes arguments en fait, même s’ils ne tenaient pas debout! C’est un sentiment et une décision emminement personnelle (ou non décision d’ailleurs, ce n’est parfois pas un choix). Après, dans mon choix d’avoir plusieurs enfants j’avoue que, pour ma part, j’ai vu plus loin que ces différents points que tu abordes – je les ai bien considérés, mais je me suis dit qu’ils ne représentaient au fond qu’un temps, très court au final! Dans tous les cas, enfants uniques ou multiples, ou même non-enfants – lâchons la grappe aux gens, chacun doit pouvoir tranquillement faire ses choix sans pression!
Super article ! Merci ?
Pour ma part, on me saoûle tellement avec cette question, que je finis par répondre : “Non, vraiment pas de deuxième. D’ailleurs, déjà celui-ci, je ne suis pas certaine de le garder !” Ça choque tt le monde et on peut enfin passer à autre chose ???
C’est vraiment un choix de couple qui ne se discute pas. Certains arguments que tu déroules sont tout à fait vrais (entre autre la fatigue, la difficulté à confier ses enfants, la question financière même si on apprend à vivre plus simplement), d’autres me paraissent moins valides (l’argument écolo entre autres, les couples avec plus de pouvoir d’achat sont potentiellement plus pollueurs, voyagent plus, consomment plus etc…). En fait, je crois surtout que le choix d’avoir un enfant unique demande que les parents ne soient pas uniquement tournés vers leur enfant – ce qui est le danger. Avoir ses parents rien que pour soi, c’est super quand on est petit; mais c’est très chiant quand on est ado.
Je crois que c’est surtout pour l’enfant que ça peut devenir un gros poids, avec une injonction à ne pas décevoir, à répondre aux attentes des parents puisqu’il est le seul à pouvoir le faire, etc. Sans compter les soucis des parents vieillissants qui sont sur ses seules épaules.
Quand on a bien cela en tête et qu’on est vigilant à ne pas étouffer son enfant d’affection, que les relations avec les amis sont très fortes et qu’une sorte de “fratrie” amicale est recréée, pourquoi pas si en tant que parents, on est déjà comblés !
Tu as raison pour l’argument écolo. Enfin, je comprends ce que tu veux dire. Mais d’un côté, avec un seul enfant, tu fais moins de trajets en voiture pour aller le conduire à droite ou à gauche, par exemple. Avec plus d’argent ne veut pas forcément dire qu’on consomme plus. On a besoin de moins de ressources: on mange moins à trois qu’à six, qui. Et je voyage plus mais je n’achète pas plus de fringues par exemple. Enfin tout ça est très perso. L’idée dans ce post était surtout de donner une voix à celles qui manquent d’arguments. Tu auras remarqué que je suis très à l’aise à l’idée de donner mon opinion sur ce blog. 😀
Ah ah, et ce serait bien le comble si tu ne donnais pas ton avis sur ton propre blog !
Je comprends tout à fait ton commentaire. Cependant, je crois que, comme pour tout, on ne peut pas généraliser. Par exemple, même avec une fratrie, il se peut qu’un seul enfant porte le poids de ses parents vieillissants: mon père a 3 soeurs, et c’est lui seul qui s’est occupé de mon grand-père à la fin de sa vie, tout simplement car 2 de ses soeurs vivent loin, et la 3e était totalement brouillée avec son père. Donc…
Je crois que, enfant unique ou avec fratrie, on peut vivre de bons comme de mauvais moments, s’entendre ou non avec ses frères et soeurs, s’ennuyer ou non en tant qu’enfant unique etc. Je pense que ça dépend beaucoup du caractère de l’enfant, et de l’éducation qui lui est donnée. Après effectivement, c’est aux parents de ne pas mettre de pression sur les épaules d’un enfant, unique ou non.
Pour ma part j’ai un fils de 2 ans et demi, et il restera très probablement enfant unique (il ne faut jamais dire jamais, mais je doute très très fortement de la probabilité de faire un 2e). Pourquoi? Pour toutes les raisons énoncées dans l’article, et surtout parce-qu’on en a PAS ENVIE. Je vais dire un truc tabou, mais honnêtement, on s’est dit, mon conjoint et moi, que si c’était à refaire, on est pas sûrs qu’on le referait. Ca n’enlève rien à l’amour que je porte à mon enfant. J’aime mon fils de tout mon coeur, d’un amour viscéral. Mais la maternité n’est pas forcément faite pour tout le monde. Et faire un 2e enfant dans cet état d’esprit, même avec tous les avantages que pourrait apporter une fratrie pour le bien-être de mon fils, c’est aller droit dans le mur.
Alors oui, on va faire en sorte d’ouvrir notre petit garçon au monde, d’inviter ses copains à la maison en temps voulu, on joue beaucoup avec lui et on propose régulièrement des sorties. Pour le moment ce n’est pas toujours évident car il n’est à l’aise qu’avec nous et sa nounou (même avec ses grand-parents ce n’est pas trop ça), j’espère que l’entrée en maternelle fera bouger les choses!
Merci!!! C’est exactement ce que je ressens, j’aurais presque pu écrire cet article! Avec l’argument supplémentaire que je suis fille unique et n’ai jamais eu le sentiment d’être seule ou de m’ennuyer. L’argument supplémentaire qu’il y a toujours de la place à la maison pour accueillir un(e) petit(e) copain/copine… mais aussi (peut-être même surtout): je ne me sens pas (encore?) capable d’aimer un autre enfant comme j’aime ma première… wait and see de toute façon, on ne sait pas de quoi demain sera fait, mais ce « et le deuxième, c’est pour quand? » comme si c’était une obligation, bah c’est pénible!
Merci pour cet article tellement LIBERATEUR et dans lequel je me retrouve mais complètement !
Qu’on laisse les gens mener leurs vies comme bon leur semble…Chacun est libre de faire ce qu’il a envie
On ne devrait même pas avoir à se justifier 🙂
Maman d’un garçon de 3,5 ans, je ne sais plus combien de fois je l’ai entendue cette question.
Et merci à vous pour votre blog rempli de bons conseils et de bonne humeur, ça fait du bien 😉
Comme quoi on a toutes des vécus différents…
Je suis enfant unique, et même s’il y a beaucoup d’avantage à l’être, il était hors de question pour moi de n’avoir qu’un seul enfant… C’est à l’adolescence que cela a été le plus compliqué pour moi… Je me sentais étouffer sous l’amour de ma mère et comme j’étais seule, aucun moment de répits… Toute l’attention n’était concentrée que sur moi seul…
J’ai toujours voulu 2 enfants, et à la naissance de mon fils, je me suis très vite rendue compte que j’allais reproduire le même schéma que ma mère, je débordais tellement d’amour pour lui et j’avais peur de l’étouffer.
Maintenant j’ai 2 enfants, et je déborde toujours d’amour pour les 2 mais je n’ai plus l’impression que c’est étouffant pour l’un des 2 ou pour les 2.
Quand ils sont petits c’est vrai que c’est compliqué d’avoir du temps pour soi, on se sent parfois perdue, dépassée, débordée… Mais ils ont 17 et 14 ans, c’est devenu un vrai plaisir. Ils sont très autonomes (même s’ils ont encore besoin de moi) et je retrouve du temps pour moi.
A refaire, je referais pareil !
Merci !!
Merci beaucoup pour cet article qui tombe à point nommé dans ma vie, et qui viens juste caresser la décision que j’ai pris, merci pour cette douceur.Justement avec mon mari nous avons un petit garçon de 3 ans et demi. Nous sommes entrain de nous déchirer car je voulais un deuxième et lui non. Quand le NON est tombé, je me suis posée plein de question. pourquoi déjà un deuxième absolument alors que nous sommes épuisés du premier mal-grès tout le bonheur que cela procure. mon épanouissement personnel revient enfin et nous avons de nouveau des moments en amoureux. Finalement après réflexion et discussions un peu houleuses et quelques prises de consciences un peu difficiles de ma part, et de s’avouer des vérités que l’on ne voulait pas admettre. J’ai également penchée vers le NON. le fait de lire enfin que à trois on est aussi une “vraie” famille cela m’a tellement touché. cet article est juste ce que je n’ai lu nul part ! merciii mille fois !
Merci Julie. Mon fils à 7 ans aujourd’hui et croyez-moi: on est une vraie famille, il y a plein d’amour, de prise de tête et de conscience, de nuits compliquées, de moments de complicité, comme PARTOUT. On peut avoir un enfant unique qui vit très bien sa condition d’enfant unique, c’est promis.
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article.
J ai petit ange de bientôt 3 ans…3 ans de bonheur. Il est facile, adorable et je n ai jamais éprouvée la moindre fatigue …incroyable mais vrai!
Mon mari a déjà deux filles de 15 et 18 ans, que nous avons 1 week-end sur 2, et c est son argument de poids pour refuser le deuxième.
Mon époux est enfant unique et moi j ai une sœur dont je suis très proche.
Bref! Cela fait 18mois que j essai de faire le « deuil » de ce 2ème. Je n aime pas ce mot…il devrait être réservé aux tragiques pertes, mais je le vie ainsi. Je suis en psychothérapie depuis 1 ans pour essayer d avancer et aller mieux…mais c est encore trop difficile.
Je cherche des livres, des choses sur le sujet pour m aider à trouver du positif… et je tombe sur ton article…la première fois que j arrive à imaginer les choses différemment.
Je vais te suivre sur ton blog…cela me donnera peut-être de belles idées pour ma famille à 3 à moi…
Merci
Je suis touchée de te lire. Si je peux aider, sur ton chemin personnel, je suis hyper flattée.
Ce soir j ai souhaité relire tes articles sur le sujet…plutôt que de tourner en rond dans le lit jusqu’à 3h du mat?.
Je rebondis sur le sujet de la crainte de l’étouffement de l enfant unique….je suis tellement fan et dingue de mon petit garçon + la dose XXL que j’y mets parce que « je suis très triste de ne plus jamais revivre tous ces premiers moments » …j ai vraiment peur d en faire trop… et je commence à entendre « lâche le ton fils! »…de ma belle mère d’ailleurs (qui au passage à tenté de dissuader mon mari d avoir un 3eme enfant…et qui maintenant ne jure que par lui ?)…
bref, je crois que j ai besoin de me décomplexer de vouloir être une super maman qui déchire, pas parce que je veux être la meilleure, mais parce que je veux que chaque instant possible de mon fils soit rigolade ou juste moment d amour.
Je veux le faire profiter au max de son insouciance de petit garçon… mais étant la seule de mon entourage proche, et très lointain, a avoir un seul enfant …je suis un peu vu comme la mère qui s oublie devant son fils. C est peut-être vrai et c est fait avec beaucoup de plaisir.
J en ai assez d entendre « tu devrais partir un week-end avec une copine et laisser tes 2 hommes », « tu devrais de faire des journées shopping et reprendre la danse »…aujourd’hui je n ai pas encore envi de tout ça, je continue mon shopping à petite dose…et je préfère voir mon fils s éclater à Baby gym où Bébé nageurs plutôt que de me faire un truc pour moi ».
Donc…je me dis que commencer par lire ton livre en attendant « ma » première news letter « Seayouson » est une bonne idée mais il n est plus en stock chez Fnac, Amazon ou encore Cultura. Comment faire pour se le procurer?
Merci ??